Le mécréant
L'Hérétique ...de l'ère étique. Cela aurait pu être l'intitulé de ce blog si je n'avais constaté qu'il était en partie utilisé par d'autres blogs ou sites dégageant des odeurs peu râgoutantes. J'en conviens: le jeu de mot n'est pas d'une bien grande finesse et ne met pas forcément en lumière le fait que l'ère que nous vivons n'impose pas la maigreur à tout le monde. Si le présent et l'avenir sont décharnés au point d'en être squelettiques pour "la multitude d'en bas" qui voit ses conditions de vie régresser à la vitesse grand V, certaines personnes cependant se roulent dans l'opulence et s'engraissent sans le moindre frémissement de honte ou la plus infime gêne morale. On comprend dès lors qu'un M. Gattaz, "patron des (grands) patrons", puisse être insatisfait de n'avoir pu augmenter ses revenus que de 30% l'an passé, ce qui l'autorise à réclamer davantage de sacrifices aux salariés pour qu'ils aient enfin le courage et le bon sens de se montrer plus compétitifs.
Sans doute quelque Grand Livre Céleste, quelque Injonction Divine, voire quelques Dieux associés en SARL ont-ils décrété que les êtres humains n'avaient été autorisés à apparaître sur Terre que dans le but d'entrer en compétition entre eux. Pas la compétition sportive d'amateurs où à la fin de la partie on va boire un coup ensemble et où personne n'a rien perdu et rien gagné, sinon peut-être de payer une tournée supplémentaire. Pas la compétition animale où chaque espèce et chaque individu s'efforcent simplement d'assurer leur subsistance et leur reproduction sans vouloir asservir et encore moins faire disparaître tous les êtres vivants (mais ce ne sont que des animaux...). Pas la compétition qui permet d'améliorer le savoir scientifique, les techniques et les conditions de vie. Non. Il s'agit de la compétition capitaliste où le but est de concurrencer les autres en les dominant, en les écrasant, en les éliminant. Il s'agit là d'une question que je ne traiterai pas ici mais qui méritera d'être développé sérieusement, d'autant qu'on ne peut que constater que l'idéologie capitaliste du "vainqueur" (dans le commerce, l'économie et le profit)... n'est pas très éloignée des incantations guerrières qui ont parcouru et parcourent encore l'Histoire.
Pourquoi ce..."blog" ?
Je vais proposer ici des textes, vieux pour la plupart de plusieurs années. Pourquoi? Quel intérêt? C'est que ces textes traitent de l'euro-mondialisation et que, malgré leur âge quasi canonique, ils peuvent permettre de s'interroger un peu plus sérieusement sur l'état et les conséquences de Notre triste "Europe", sur son origine et sur les buts de sa création. Vous pourrez constater qu'en dépit de tout ce qui a été et est continuellement claironné par médias, experts économiques et politiciens chevronnés, tout le monde n'a pas considéré Cette Europe comme une bénédiction pour les peuples mais au contraire comme un moyen pour les puissants de soumettre encore (enfin!) davantage les populations à leur profit en leur imposant des mises en concurrence devant conduire à de nettes régressions sociales.
Aussi, devant la misère, les souffrances, pour ne pas dire la torture ou la mise en danger de la vie de nombreux "citoyens" que subissent les populations, [1] peut être est-il temps de se poser les questions de fond sur la direction imposée à nos sociétés par les "décideurs" économiques et politiques. C'est pourquoi les réflexions proposées ici qui, il y a quelques années, pouvaient quasiment relever de l'hérésie pour la plupart de nos penseurs-en-chef, seront peut-être davantage recevables par des citoyens obligés de s'interroger car déboussolés et inquiets, tant pour leur présent que pour leur avenir.
Peut-être pourrez-vous discerner en quoi l'apparition, dans presque toute l'Europe, d'une extrême-droite au nationalisme sectaire, raciste et fascisante ne doit pas grand-chose à "l'immigration" et au "choc des civilisations" mais était bien déjà contenue en germe, à l'origine, dans le mode de construction et les finalités de Cette Europe. Quand la misère s'ajoute à la perte du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, les réactions émotionnelles simplistes et peu réfléchies peuvent plus facilement faire leur œuvre pernicieuse auprès des populations opprimées, appauvries et désemparées.
Dans la course effrénée à l'immondialisation capitaliste (car, si la "mondialisation" ne date pas d'hier et a rarement été belle ou humaniste, elle n'avait jamais atteint un tel niveau totalitaire de violence cynique) [2], si les États sont toujours utiles pour faire appliquer les volontés du "Marché", les nations --et leurs histoires nationales-- doivent s'effacer car les peuples n'ont plus à décider de leur présent et encore moins de leur avenir. Le "Marché" s'en occupe.
C'est pourquoi vous pourrez trouver abordée dans certains textes une question qui se pose à nouveau dans un contexte particulier: l'indépendance des nations, inséparable du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ainsi qu'une autre question, tout aussi fondamentale: une démocratie véritable (qui n'existe nulle part au monde) [3] peut-elle s'exercer convenablement à n'importe quelle échelle: ville, région, pays, continent, monde?
Après quelques réflexions sur ce qui nous attend inéluctablement quant à notre position face à l'Immondialisation capitaliste et sa succursale, l'Union Européenne, je vais présenter trois textes, pour commencer, en partant du plus long et plus "récent" (ce qui fait, pfff, un paquet d'années quand même) et intitulé "L'Europe aux alouettes", puis celui, moins long, rédigé au moment du vote sur le traité de Maastricht et enfin une courte contribution que j'avais remise au "Comité anti-Maastricht" organisé par quelques dissidents de gauche.
Vu l'âge avancé de ces textes, j'ai parfois ajouté quelques remarques actuelles qui seront mises entre crochets et en italique [remarques] .
Au cas où vous souhaiteriez en savoir davantage sur mes réflexions hérétiques, mais qui n'en gardent pas moins un fond de l'air éthique, j'ai encore pas mal de pages en réserve, en particulier ce que j'avais écrit, à l'origine, pour le premier vote au Parlement européen. (Tout cela ayant été distribué petitement avec l'aide de quelques copains francs-tireurs, à quoi s'ajoutaient parfois quelques affichettes collées sur la bagnole.)
En fonction de votre intérêt pour ces questions, je prendrai au besoin le temps de recopier petit à petit quelques parties de mes pensées si profondes qu'on peut y nager sans peine voire y plonger en prenant les précautions d'usage: ne jamais y noyer sa faculté de penser et son esprit critique. Internet proposant le pire et le meilleur, je serais déjà satisfait que "ce mécréant" paraisse utile à quelques lecteurs...patients...car il est impossible d'exprimer une pensée un peu construite et cohérente avec deux ou trois slogans.
Bonne lecture et bon courage.
Hier, aujourd'hui, demain, après-demain...
S'agissant "d'hier", les textes proposés à votre réflexion vous permettront peut-être de saisir ce qui s'annonçait déjà dans la construction de cette euro-mondialisation. Commencée par la C.E.C.A. (Communauté Économique du Charbon et de l'Acier) qui a accouché de la C.E.E. (Communauté Économique Européenne), elle en est arrivée actuellement à l'U.E. (Union Européenne)...en attendant "mieux".
Si tout le monde n'a pas vécu, connu ou analysé --notamment les plus jeunes évidemment-- ces différentes étapes ayant conduit à ce que les peuples d'Europe vivent aujourd'hui, tout un chacun est cependant à même de s'informer assez facilement et doit au moins avoir compris que cette construction n'est pas due à une revendication des populations européennes qui auraient démocratiquement et massivement exprimé ce souhait. La démocratie n'a jamais été la source de Cette Europe. En France, ce n'est qu'en arrivant au Traité de Maastricht que "nos dirigeants" ont condescendu à interroger les citoyens qui, malgré un matraquage médiatique et politique incessant n'ont finalement accepté le traité que du bout du bulletin (50,04% de oui!). Jusque là, la mise en place du système européen avait été effectuée sans qu'aucun citoyen français n'ait été consulté. On voit donc que, dès son origine, la démocratie et le souhait des populations n'étaient pas le fondement sur lequel avait été construite Cette Europe. "Des" populations? Peut-être une infime fraction des "populations" trouvait-elle un intérêt certain dans cette réalisation? Mais quelle "fraction" pouvait donc avoir assez de pouvoir pour mettre en route un tel projet? On se perd en conjectures...Quel mystère!
Pour ceux qui pourraient s'interroger quant aux origines véritables de cette "invention", ils auront déjà un aperçu non négligeable de la réponse en allant voir quelques sites qui traitent «des pères fondateurs de l'Europe». Ils constateront certainement que le besoin de fraternité et de coopération entre les peuples n'étaient pas vraiment la motivation principale. Peut-être iront-ils jusqu'à découvrir comment a été établie cette machinerie sous la direction de l'E.R.T (European Round Table, Table Ronde Européenne des industriels) qui a conduit pour l'essentiel au " Livre blanc" (proposé par un certain J. Delors). E.R.T. qui a pris soin de voir grandir son enfant convenablement en élaborant l'essentiel du contenu des accords successifs. Il n'y a donc pas lieu de s'étonner que l'Europe soit au service des grands industriels et financiers: elle a été faite pour ça, par eux, pour eux.
Aujourd'hui, alors que nos dirigeants politiques et économiques se gargarisent partout du mot "démocratie", se félicitent, paraît-il, de frémissements démocratiques dans des pays plus au Sud et vont même jusqu'à prétendre l'expliquer à quelques peuples attardés, comme on l'a vu en Afghanistan, en Irak, en Libye,.... ils ont une manière bien particulière d'exercer les processus démocratiques quand il s'agit de "L'Europe". Ainsi on a pu voir l'Union Européenne interdire au chef du gouvernement Grec d'organiser le référendum qu'il souhaitait soumettre aux citoyens, avant de se débarrasser de lui (comme "elle" l'a fait d'ailleurs avec Berlusconi) . La "démocratie européenne" est en effet des plus particulières.
Dernièrement, on a vu le gouvernement du grand pays qu'est notre si belle France, aller faire corriger son devoir de budget par la Commission Européenne. Sans doute, direz-vous, des accords avaient été signés qui devaient être respectés. Certes. Mais là aussi, justement, des accords signés sans que les peuples aient à y mettre le nez. Les industriels, financiers, banquiers savent, eux, ce qu'il faut faire.
C'est ainsi, par exemple, que depuis les années 70 (loi du 3 janvier 1973) l’État français n'est plus maître de sa monnaie mais doit emprunter auprès des banques privées. Ce qui n'était qu'une façon de s'adapter à cette nouvelle Europe qui oblige bien (obligation inscrite dans les textes depuis Maastricht) les États à s'endetter auprès des banques privées, ... tout en préparant la venue de la monnaie unique.
Après que nos grands politiciens aient accepté que les États (et leurs citoyens) soient mis en viager entre les mains des banques privées; après qu'ils aient soumis leurs choix politiques à ceux des "grands décideurs économiques" (les macs du CAC); après qu'ils aient organisé la vie de leurs populations en obéissant aux "directives" européennes, après,...après,...les voilà tout surpris et même tout chagrins de constater que leurs citoyens --et pas seulement en France-- sont désespérés, déboussolés, en quête d'identité! (N'a-t-on pas vu jusqu'à un Président proposer un ministère de l'Identité! Faut pas avoir honte...). Devant les ravages engendrés par ce "libéralisme" capitaliste, comment s'étonner que salariés et chômeurs essaient de se raccrocher à quelque chose où ils espèrent encore retrouver un peu de pouvoir. Comment s'étonner des multiples formes de "repli identitaire" quand cette euro-mondialisation capitaliste régentée par l'Union Européenne fait de nous tous des ex-patriés, des exilés, des émigrés?
Ainsi, plus Cette Europe avance et s'impose à tous, et plus les États-nations sont en voie de dilution sinon d'éclatement, soumis qu'ils sont alors à des tensions séparatistes ou indépendantistes. En Italie, en Espagne, en Grèce, en Belgique,...et on a vu comment la Grande Bretagne a tremblé face au référendum écossais (55,4% pour le non). La plupart des courants séparatistes se réclament de L'Europe et utilisent les moyens (et les droits) que celle-ci leur donne pour faire avancer leurs revendications. C'est que si, dans l'immédiat, trop de demandes massives d'indépendance peuvent gêner le fonctionnement courant de l'U.E, à terme elle est plutôt favorable à cet émiettement des nations. En effet, les nations, avec la solidarité qu'elles impliquent souvent (notamment les plus solidement et historiquement constituées), rejettent de plus en plus la tutelle européenne et les effets désastreux qui en découlent. Des mini-états seront plus faciles à diriger et à digérer. Et c'est toujours au nom de l'efficacité économique que l'on pousse à la fabrication de sous-pays. C'est ce qui est préparé en France avec les regroupements de régions qui, plus qu'aujourd'hui encore, traiteront directement avec le pouvoir européen, ce qui ébauchera la possibilité future de concocter des lois et des droits pouvant varier d'une "grosse région" à l'autre, d'un Petit-État à l'autre. D'où la nouvelle concurrence, la nouvelle "compétitivité économique" qui en découlera: des territoires riches s'opposant à des territoires pauvres, c'est-à-dire des citoyens d'un même pays qui verront s'évanouir toute forme de solidarité.
A-t-on encore conscience de l'importance que représentaient les "services publics à la française" et qu'on l'on a privatisés ou qui sont en train de l'être? Électricité, santé, éducation, poste, téléphone, autoroutes,...tous les citoyens français pouvaient réellement bénéficier d'une certaine égalité dans ces domaines si importants pour la qualité de vie et l'affirmation du sentiment républicain. Que l'on habite au bout d'un chemin sinuant au profond de la campagne ou au centre d'une grande ville on avait accès à ces différents services au même prix et à des conditions aussi semblables que possible. Ce qui était une forme de mutualisation nationale par péréquation...qui correspondait à une certaine égalité républicaine par la solidarité nationale. Les privatisations imposées par l'euro-mondialisation soumise à la loi du profit illimité ont brisé ces solidarités. Les Grecs --qui ont servi de terrain d'essai, de modèle pour mettre au pas la population entière d'un pays (sauf les très riches, évidemment)-- ont vu leurs existences dévastées, leur corps social exploser de misère, leurs droits à une vie digne jetés à la poubelle des financiers. Et d'autres pays sont entrés dans la tourmente: Portugal, Espagne, Italie, ...France...car nous empruntons le même chemin tracé par l'Union Européenne très..."libérale". (Quel joli mot pourtant, hein? "Ils" ont même engendré "ultra-libérale", mais c'est juste pour donner à penser qu'"ils" n'ont rien "d'ultra"...). Et je n'ai évoqué ici que les pays les plus proches ou les plus connus...
«Oui, mais les dettes?» Hé oui. Car c'est bien au nom de ces fameuses dettes que tous les peuples de Cette Europe doivent passer à la moulinette de "l'austérité", c'est-à-dire subir une brutale régression sociale. Si vous êtes déjà propriétaire d'une maison par exemple, quand vous avez besoin de contracter un crédit vous pouvez la donner en garantie et l'hypothéquer mais, quelles que soient les conditions de l'emprunt auprès de votre banque, vous vous retrouverez dans une situation parfois pire si vous ne pouvez plus assurer les remboursements: tous vos biens pourront être saisis en faveur de la banque (ce qui s'est passé aux USA quand des familles s'étant endettées pour l'achat de leur maison ont été jetées à la rue). Hé bien, depuis quelques décennies, les États (et leurs populations) ont été soumis au même régime, au grand bonheur des banques. Les États sont mis sous hypothèque, ou en viager ...jusqu'à leur mort? Pas tout à fait, enfin...ça dépend: il faut conserver des pouvoirs et des forces étatiques pour imposer les volontés des grands possédants. Les peuples paieront. Par la surexploitation et la misère.
Aujourd'hui, médias, sondeurs, économistes, politiciens nous disent que la majorité des Français est prête à de grandes réformes, qu'elle tient à ce que tout soit fait pour combler cette dette. La première des questions devrait pourtant être, pour tous les Européens: est-ce que ces dettes sont légitimes? Est-il démocratique, républicain, respectueux du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes que les États soient obligés de s'endetter auprès des banques privées...dont le seul but est le profit? Banques privées qui ont "amélioré" les comptes de la Grèce pour faciliter son entrée dans "L'Europe" , en sachant très bien qu'ensuite elle serait prisonnière d'une dette colossale qui l'obligerait à payer des intérêts énormes (à qui?A ces mêmes banques), à privatiser à tour de bras (au profit de qui?) et à étrangler la population, des travailleurs aux retraités en passant par les chômeurs et les malades. D'ailleurs, ne nous y trompons pas: la Grèce ne pourra jamais rembourser une telle dette imposée dans de telles conditions. Qu'importe: les financiers rafleront les intérêts et accapareront des morceaux de Grèce au rabais.
Aussi, la question qui se pose aujourd'hui et qui s'imposera demain à tous les citoyens est claire: souhaitons-nous appartenir encore à une nation indépendante pouvant espérer décider un jour de son propre sort ou acceptons-nous de n'être que des lignes de créances et de bénéfices dans les comptes des banques privées...qui décident de notre présent et de notre futur en fonction de leurs intérêts? Bref: acceptons-nous que les nations soient finalement considérées comme appartenant aux financiers?
Car cela est déjà en route, déjà en place. Les grands groupes multi-trans-nationaux, qu'ils soient purement financiers ou industriels, ont déjà imposé leur volonté, à l'aide de ce qu'on appelle joliment des accords de commerce, pilotés par l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Organisation qui s'est dotée d'un système pouvant punir commercialement les états qui, selon elle, n'ont pas respecté les règles...qu'elle avait établies. Exemple emblématique: si certains pays (c'est le cas de quelques-uns en Europe) n'acceptent pas les produits OGM, ils devront payer des "dédommagements" aux marchands d'OGM. Les états doivent être aux ordres de la finance et du commerce. Finance et commerce font et défont les lois, à leur gré. (Petit rappel --pour ceux qui ont eu le courage de lire la fameuse "Constitution européenne": elle précisait ...que les investissements financiers devaient être garantis par les états...même en cas de guerre...Les proxénètes de la Finance n'ont pas de fausse pudeur...)
Un certain Charles de Gaulle --virulent révolutionnaire anti-capitaliste comme chacun sait-- osait pourtant affirmer: «La politique de la France ne se fait pas à la Corbeille» (de la Bourse). Il y bien longtemps que tous ceux qui se réclament encore de lui et de sa vision de la France, ont jeté une telle pensée à la poubelle. Tous sont largement d'accord: aujourd'hui la politique de la France est dictée par Le Marché (capitaliste...) et le sera encore davantage demain. Plus belle la vie,...non?
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